Le 04/11 au matin, nous avons fait 1/2 heure de traversée en vedette rapide. Les enfants ont beaucoup aimé.

Un taxi nous attendait pour nous mener vers notre dernière étape de notre périple d'un mois. Une jolie villa avec vue sur la mer et piscine privée. Température de l'eau > 30°C.

La cuisinière Marie-Louise et la femme de ménage sont aux petits soins. On mange bien. On se repose. Après avoir parcouru Madagascar, le repos de fin de séjour est bien mérité !

Nous sommes loins d'avoir tout découvert, mais nous avons vu un petit aperçu de ce qu'est Madagascar. Je suis contente de l'avoir fait découvrir à Christophe et aux enfants, qui sont bien contents de leur voyage. Il y a encore beaucoup à voir : ce sera, je suis sure, l'objet d'autres voyages.

La dernière étape pour nous sera de regagner la capitale, faire  nos derniers achats et voir la famille, avant de nous envoler vers Paris, samedi soir.

Espérant que ce blog vous a aussi permis d'avoir un aperçu de Mada. La totalité des albums et des photos pour illustrer les textes seront ajoutés après notre retour. Comme on dit à Mada : VELOMA ! (Au revoir !).

Voyage à Mada 2012 - THE END.

Il existe d'autres tsingys, cette fois, non calcaires. Ils sont rouges et friables. Ils ont été façonnés par les pluies. Pour les visiter, pas beaucoup de marche, donc, tout le monde y est allé.

Nous sommes ensuite partis pour de longues heures de route très cabossées. Ca a été un peu  long . L'arrivée à l'hôtel, avec un balcon donnant sur la mer et sur l'île de Nosy Be a fait du bien.

Aujourd'hui, journée randonnée pour les parents. Les enfants restent avec Mamie toute la journée.

Réveil matinal pour nous rendre aux Tsingys situés à 3h d'une route (RN6) en piteux état. Le 4x4 nous attendait, avec notre chauffeur Vévé. Arrivés à 9h, notre guide Gauthier nous a pris en charge. C'était parti pour quelques heures de marche dans la fôret sèche tropicale longeant les Tsingys (roches calcaires ayant la forme d'épines, formés par l'érosion). Ces roches se trouvaient autrefois sous la mer.

Cette balade nous a permis de découvrir la faune et la flore locale (lémuriens diurnes et nocturnes, boas, couleuvres, oiseaux divers, etc, etc). A mi-chemin, nous avons traversé 2 ponts suspendus (merci Nicolas Hulot !) pour avoir un beau point de vue au dessus des Tsingys.

A la fin de notre balade, nous avons pris notre repas dans le campement, entourés de lémuriens. Lorsque le dessert a été servis (des bananes), les lémuriens sont devenus subitement moins farouches, allant jusqu'à monter sur la table... Pas de chance pour eux : il est interdit de les nourrir... Ils ont gentiment été chassés par le guide.

Après avoir pris l'avion le matin, nous sommes arrivés à Diego Suarez. Nous comptions visiter la ville, sauf que nous avions oublié que le 01/11 est également férié à Mada. Donc, après avoir mangé, nous sommes partis à notre Hôtel, qui se trouvait à Joffreville, à 30km de Diego.

Mercredi matin, nous avons repris la direction de l'aéroport de Tuléar pour nous rendre dans la capiltale (point de départ vers notre nouvelle destination : le nord).

Contrairement à notre 1er passage à Tana, il faisait beau. Nous avons rendu visite à ma Tata Vohangy et mon oncle Pascal. Nous étions très contents de nous revoir. Nous avons vu le 1er enfant de Sandrina : Steven, qui a l'âge d'Amandine, ainsi que la soeur de Sandrina : Sylviane. Après avoir passé un peu de temps ensemble, nous sommes rentrés à l'hôtel. Il fallait aller à l'aéroport tôt, le lendemain matin.

Nous aurions du faire un petit tour en pirogue mais les prévisions météorologiques nous ont contraint d'y renoncer. La météo annonçait un peu de vent. Au final, il n'en fût rien...

A la place, nous avons fait la visite d'un marché et nous sommes allés nous balader sur la plage de pêcheurs. Les pêcheurs malgaches de cette région sont dans l'ethnie des Vezos.

L'après-midi, sieste pour tous et petite baignade à la piscine.

Nous avons d'abord visité les fameux gisements de Saphir, à ILAKAKA. Le gérant (un africain de l'Ouest; pour pas dire sénégalais... ils ne sont pas appréciés des malgaches car lorsque les français sont arrivés, ils étaient accompagnés de sénégalais mandatés pour exécuter les malgaches). Là encore, les conditions de travail ne sont pas croyables. Il y a d'abord ceux qui remontent le sable manuellement, dans un cratère de 30 mètres de profondeur qui menace de s'effondrer à tout moment. Ensuite, il y a celui qui procède au forage pour savoir où creuser. Le forage se fait jusqu'à 15m de profondeur. C'est un homme seul qui descend dans le trou (pas très large - juste de quoi faire passer un homme pas très large) et qui charge des sacs de sable, remontés par un homme. Le seul moyen de respiration l'homme dans le trou : un sac plastique gonflé par un 3e homme, qui lui permet d'avoir un peu d'oxygène et d'air un peu plus frais !

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers Tuléar. Le paysage est toujours aussi désertique. On se croyait au Far West. D'un seul coup, proche de Tuléar, le paysage a changé avec à nouveau la présence de végétation.

Avant d'arriver à l'hôtel, nous avons eu droit à un petit parcours sur sable (34 km de piste sablonneuse avalés en 2 heures)...

Le matin, nous sommes allés faire une randonnée dans le parc de l'Isalo. 5kms de marche Aller-retour, dans les sous-bois, le long d'une rivière, pour arriver à 2 piscines naturelles :  la piscine bleue et la piscine noire. Nous nous y sommes arrêtés pour nous reposer un peu. C'était une belle promenade. Chapeau à Amandine qui a marché sans râler, alors que ce n'était pas forcément une marche facile.

L'après-midi, nous avons préféré profiter de la belle piscine de l'hôtel. Après ces quelques jours où nous avons fait beaucoup de voiture, c'était le bon moment pour laisser les enfants se reposer.

Départ de l'hôtel pour aller visiter le laboratoire de Pierrot Men, un illustre photographe malgache. Ses photographies sont le plus souvent en noir et blanc. Nous en avons profité pour acheter les cartes postales que vous recevrez d'ici "peu" ...

Ensuite, nous avons visité une cave, à Ambalavao. Le vin fabriqué est rouge, gris ou blanc. Ils font également de l'alcool de pêche. Nous n'avons pu déguster (enfin, disons plutôt goûter )l'alcool de pêche et le vin rouge. Il n'y avait plus d'autres type de vins car un groupe de retraités cyclistes était passé par là et s'était approvisionné au vu de l'apéritif du soir ! Verdict de la sénce dégustation : Ghislain nous avait prévenu que le vin rouge avait le gôut de vinaigre... il ne s'était pas trompé ! Nous ne reviendrons donc pas avec des bouteilles de vin malgache à vous faire gôuter.

Avant de déjeuner, nous avons pu visiter une fabrique de papier Antaimoro. C'est une sorte de papier buvard, décoré de fleurs séchées, utilisé entre autres pour faire des cartes de voeux.

Après déjeuner, nous avons été faire une petite marche d'1h dans le parc Anja, pour observer des lémuriens.

Ces lémuriens étaient en bordure de fôret. Nous sommes arrivés au moment où ils se dirigeaient vers la rivière pour boire. Au passage, ils en profitaient pour piquer les feuilles de légumes (haricots, tomates) dans les champs qu'ils longeaient.

On a également vu une petite couleuvre et un caméléon.

L'après-midi, nous avons commencé à voir d'autres paysages. Notre destination de la journée est le parc de l'Isalo. Cela reseemble au Grand Ouest américain. Toute l'après-midi, nous avons donc vu des paysages de plus en plus désertiques. Les malgaches que l'on rencontre dans cette zone sont les Baras.

Partis de l'hôtel un peu fatigués, avec un Maxence de nouveau en pleine forme, nous avons d'abord fait une visite de la ville d'Antsirabé, ville à l'architecture coloniale.

Nous avons eu droit à une visite en pousse-pousse (Gare, avenue de l'indépendance, hôtel des Thermes, Cathédrale d'Antsirabé, marché local).

Nous avons ensuite repris la route vers Fianarantsoa. On se trouvait un peu plus dans les hauts-plateaux, avec une végétation qui nous a rappelé le Sud de la France et la présence des cigales, bien sûr. Il y a toujours des rizières, mais plutôt en terrasse. Le toit des maisons est maitenant plus en chaume.

Nous nous sommes arrêtés à Ambositra, ville réputée pour ses scuptures en bois. Nous avons mangé dans un restaurant où nous avons été accueillis par des chants traditionnels (appelés Hira Gasy, chants de la population Merina).

Après avoir mangé, nous avons visité une marqueterie. Nous avons eu droit à une démonstration de la constitution d'un tableau en bois. Il faut voir les outils utilisés: tout est dans la récup' ! Ex : La lame de la scie provient du fil de fer récupéré de la structure des pneux de voiture. Chose étonnante : les crans de la scie sont martelés à la main ! Mais ça fonctionne bien : pour preuve, les phalanges manquantes du démonstrateur !

En continuant, nous avons changé de "zone ethnique". Nous sommes maintenant chez les Betsileo. C'est un peuple très commerçant, que l'on trouve beaucoup sur les marchés, dans tout Mada. Ex / Ils vendent des zébus. Pour cela, ils les ramènent à pied vers la capitale : 1 mois 1/2 de marche pour y arriver ! On reconnaît ce peuple par les tissus (lambahoana) qu'ils mettent sur leurs épaules. On se trouve dans la partie la plus fraîche de l'île. Ca leur permet de se couvrir si besoin.

Nous sommes arrivés à Fianarantsoa, assez tard, dans un hôtel tenu par des Karans (indiens malgaches).